Bonjour à toi !
Aujourd’hui, partons à la conquête des pivoines survivantes au gel et à la pluie… Le grand vent me décide à prendre l’aquarelle avec moi : elle va sécher très vite, tu vas le voir !
L’aquarelle, aujourd’hui, est ainsi le medium idéal pour garder la transparence rosée des pétales de la pivoine, et ajouter tout de même des précisions et du contraste.
Quel matériel choisir ?
J’ai choisi, pour ce jour de grand vent, un papier 280g, d’un bloc à spirale. Ainsi, il ne s’envolera pas, et sera suffisamment épais pour travailler avec l’eau.
Dessin préparatoire au crayon
Au crayon, je dessine ma pivoine.
Sa forme générale, sa silhouette, puis son cœur. Celui-ci n’est pas forcément au milieu !
Ici, la pivoine que j’ai choisie est vue de 3/4, elle a donc le cœur plutôt vers la droite.
Ensuite, je dessine pétale après pétale, leur forme exacte et leurs proportions exactes.
Enfin, je gomme légèrement mon dessin, afin que le gris du crayon ne se voie pas, sous le rose pâle de mon aquarelle. Ce serait dommage !

Peinture à l’aquarelle de la fleur de pivoine
Je commence à peindre le fond de chacun des pétales, pétale par pétale. Je leur donne ainsi une première couleur de base, grâce à un pinceau plutôt large, car je ne suis pas là au stade des détails.
D’abord, je pose peu de pigment, pour obtenir un rose pâle, et je foncerai ensuite, si je trouve cela trop clair.
Je dilue beaucoup un rouge de ma palette d’aquarelle.
Je fais attention à faire un geste qui soit dans le sens du pétale, donc dans le sens des fibres du pétale, de la tige vers le haut, car si l’aquarelle sèche vite, comme ici cela va être le cas, mes coups de pinceaux risquent de se voir. Si ils se voient et qu’ils font un effet « fibre », tout va bien…
J’obtiens ainsi un fond qui n’est pas uniforme, et qu’il sera agréable de travailler par la suite, pour donner la volume de la fleur.

Ajout des nuances
J’ajoute un peu de pigment rouge dans mon « jus » précédent, et j’opte pour un pinceau plus fin, pour ajouter les nuances et leurs détails.
Je suis encore dans l’humide ! Ô joie ! J’en profite pour « fondre » ce nouveau jus dans le premier – sur le papier, pour que les contours des nouveaux ajouts soient fondus, dégradés, et donc plus délicats.
Je reste sur ma ligne de conduite avec les coups de pinceaux : je suis les fibres, donc les plis, la sorte de « dentelle » que forment les pétales de la pivoine.
Ce faisant, je reprécise les pétales lorsqu’ils en ont besoin.
Il me manque maintenant le contraste, le rouge, le vrai !

Ajout du contraste
Je prends maintenant un pinceau rond et fin, car les surfaces à peindre se réduisent encore.
J’ajoute du rouge dans mon dernier jus, à nouveau.
Je reprécise les contours, j’ajoute les ombres de chacun des pétales, et ce, sur toute la fleur.
Encore une fois, je vais toujours dans le même sens avec les coups de pinceaux, et je reprends les premiers pétales et non les derniers peints, car ce sont eux qui sont les plus susceptibles d’avoir séché.
Le cœur va, lui aussi, donner beaucoup de contraste : c’est là que les pétales se densifient, se recroquevillent, et lui-même est en retrait par rapport à ces derniers.
Cela ajoute beaucoup d’ombrages, de creux… et donc de contraste.

Je mets du rouge en première couche pour le cœur, pour que le brun soit « rougi », et donc soit harmonieux par rapport au reste de la fleur.
En ajoutant du bleu, j’obtiens du brun !
J’ajoute des petites touches de ce bleu ailleurs, dans un souci d’harmonie.

Ajout du contexte
Pour que ma fleur de pivoine ne soit pas toute seule, je lui donne un fond vert, comme si elle sortait de son arbuste.
J’ai fait un lavis vert, et puis quelques feuilles floues encore dans l’humide.

Conclusion
A toi de jouer avec une fleur de pivoine, ou une autre fleur qui comporte des pétales très fins, qui se superposent !
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