Je saisis ma chance, et profite de ce jour pour me mettre au milieu de mes pommiers et te montrer comment dessiner un bourgeon !
Le soir même, la fleur que j’ai choisie était épanouie. Vite, vite, à tes crayons !

Le bourgeon est une fleur à un stade particulier : juste avant l’éclosion !

Comment restranscrire cette énergie, cette croissance, dans le dessin ?

Tout d’abord, en choisissant non pas un bourgeon, mais plusieurs bourgeons. Ils auront ainsi tous une ouverture un tout petit peu différente, et montreront, ensemble, que tout cela bouge et grandit à vue d’œil.

De plus, on dessiner selon le sens de croissance de la plante.
En effet, cela tombe bien, la tige et les feuilles seront moins sujettes à bouger que les pétales en train de s’ouvrir.

Cependant, je dessine d’abord tous les éléments dans leur ensemble, sans détails, pour vérifier leurs proportions les uns par rapport aux autres.

J’ajoute ensuite les détails en suivant le sens de croissance de la plante : tige, puis feuilles puis fleurs, en accentuant ceux-ci sur les bourgeons, bien évidemment.

Tu peux voir dans la vidéo ci-dessous comment je dessine en temps réel, particulièrement le bourgeon à la minute 8’17 :

Mise en couleur des bourgeons

Je commence par mettre en couleur les stars du jour : les bourgeons. Ainsi, je les croque « sur le vif », et j’évite un problème : leur ouverture.

Je pose du pigment de mon crayon pastel sur les contours les plus foncés, puis, à l’estompe très fine, je dégrade mon pigment, la poudre particulière et bienvenue du pastel sec, et j’étale celui-ci pour créer à la fois la douceur et le dégradé particuliers à ces pétales.

Mise en couleur des feuilles et tiges

Pour les feuilles et les tiges, je procède de la façon suivante :

• je crée un « fondu », en mélangeant mes couleurs pour obtenir celle que je vois, et j’étale à l’estompe fine.
• Puis je retrace les contours, nettement, afin de repréciser les formes.

Cela permet de créer un contraste net / flou entre tiges & feuilles / bourgeons, et de renforcer l’effet de volupté des pétales recroquevillés.

A l’arrière-plan, je laisse plus de flou, retrace moins nettement les contours, pour créer cette fois un « focus » photographique, et mettre en valeur mes sujets : les bourgeons, encore une fois.

Conclusion

J’ai réussi à croquer mes bourgeons à l’état de bourgeons, avant qu’ils deviennent fleurs !

Le pastel possède milles qualités, pour retranscrire la douceur…

Le lendemain, j’ai dessiné les fleurs épanouies. Clique sur le bouton pour connaître la suite des aventures !