Tu souhaites aller profiter de jolis paysages près de chez toi, te faire une cure de soleil et de verdure, et prendre avec toi, dans ton sac, de quoi dessiner et remplir un carnet de croquis ?
Je te propose ici de croquer sur le vif un arbre au crayons de couleurs.
Comment faire pour ne pas passer des heures à dessiner chaque feuille, et quand même avoir un arbre bien feuillu ?
Si tu préfères l’aquarelle, un autre de mes articles sera plus pertinent pour toi.
Je découvre l’arbre à l’aquarelle
Qu’est-ce qui est différent, entre l’aquarelle et le crayon de couleur ?
Une différence est bien sûr évidente : l’un utilise de l’eau et des pinceaux, l’autre des crayons secs. Bien. Mais en quoi est-ce différent pour aborder, commencer son dessin ?
Et bien, en aquarelle, on travaille au pinceau. Il est donc simple de faire de superposer les éléments, et ainsi d’avoir des surfaces hétérogènes créées. C’est ce que l’on veut pour un feuillage.
Au crayon en revanche, on utilise un outil sec. On aura donc tendance, en tant que dessinateur débutant, à espacer les feuilles, de manière régulière. Un peu comme ça :
Avant que j’aille plus loin, si tu veux voir toutes mes explications de visu, en vidéo, en temps réel, clique ci-dessous :
Comment réaliser alors un feuillage qui ne soit pas trop aéré, mais aussi dense par endroits ?
Dessiner la structure de l’arbre
Tout d’abord, dessine la structure de l’arbre. On le voit dans ma précédente vidéo. Prend le temps de dessiner le tronc et les branches principales.
Avant d’aller plus loin, si tu dessines un arbre taillé, dont on prend soin, qui fait partie d’un verger, aies bien en tête ceci :
Son tronc, puis ses branches, se divisent en deux à chaque nouvelle articulation.
Je t’explique cela dans cette vidéo :
Dessiner les houppiers : des « ballons » de feuilles
Ensuite, dessine des « ballons », qui vont caractériser les contours des grandes parties du feuillage. Ainsi, tu sauras où placer tes feuilles, et tu pourras prendre la liberté de les placer entre les branches, et pas seulement sur ou juste à côté de ces dernières.
Colorer le tronc, et l’intérieur des feuillages
Choisis trois couleurs de verts différentes. Pose des surfaces de ces trois couleurs contre les branches, et dans les « ballons » de feuilles. Tu mettras la couleur la plus foncée dans les parties inférieures, et la couleur la plus dans les parties supérieures, ceci pour donner des ombrages à tes feuillages.
Le but ici, est de donner un fond, lorsque les feuilles sont très serrées, à ces dernières. On aura donné ainsi une impression de densité, et de profondeur au feuillage.
Tu peux plus foncer que moi !
Enfin, dessine les feuilles
Dessine quelques feuilles. Tu vas voir, tu ne seras plus bloqué.e pour savoir où les disposer. Au contraire, tu seras concentré.e sur « combien », c’est-à-dire sur quelle densité donner à ton feuillage, donc quelle concentration de feuilles tu veux rendre.
N’oublie de dessiner quelques feuilles « rebelles », qui dépassent des ballons d’origine. Cela donnera plus de vie à ton arbre !
Pense à gommer les lignes de contours des « ballons », et à harmoniser la transition entre le tronc et le feuillage.
Et voici le résultat que tu peux obtenir. C’est mieux qu’avant, non ?
Mon arbre est très dodu, mais le principe est là. Je suis sûre que devant un vrai arbre, tu sauras adapter mes conseils à celui-ci.
Nota Bene : comment donner sa taille et son point de vue à l’arbre ?
Si tu dessines un arbre en général, et d’autant plus si tu choisis de le dessiner vu de dessus, tu auras du mal à ce qu’on le perçoive.
En effet, les arbres sont chacun tellement différents, qu’ils peuvent avoir un tronc court, long, fin, épais, et le feuillage grand, petit, asymétrique… Tant et si bien que l’œil ne peut pas se repérer aux proportions de l’un par rapport à l’autre.
De même, nous sommes incapables de déterminer la taille – grand, moyen, petit – d’un arbre seul, car même les plus jeunes peuvent présenter des airs charismatiques de grand chêne millénaire, ou ce même chêne peut se faire arbrisseau sur notre page.
Une astuce peut contrer ce problème.
Je te conseille de dessiner le contexte de l’arbre. Son environnement.
Un champ, une rue, un lampadaire, une forêt.
Mieux encore : des bâtiments, une personne, un animal, un panier… Tout ce qui permet de déterminer sa taille par rapport à notre taille humaine sera bienvenu.
Voici la preuve en image, avec le même arbre :
Si tu souhaites bénéficier de conseils de ce type pour avoir des bases solides en dessin, je t’offre une formation gratuite, de 5 cours en vidéo.
A tes crayons ! C’est parti ! Et dis-moi ce que tu en penses en commentaire !