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Dessiner zéro déchets avec des encres naturelles faites maison

Bonjour à toi !

Je te partage aujourd’hui mes expérimentations en matière d’encres ultra naturelles.

J’ai découvert le jus de betterave, la soupe d’ortie et le marc de café, et c’est génial ! Je t’encourage vivement à expérimenter cela car pour moi ça a été une révélation. C’est simple, je n’ai plus envie d’acheter aucune encre du commerce, mais plutôt de m’amuser à trouver ce qui, dans mon jardin ou dans ma cuisine, pourrait me permettre de dessiner.

Détaillons ensemble chacune de ces trois premières encres :

1. Le jus de betterave

Pour obtenir du jus de betterave tu as deux choix :
– soit tu cuis des betteraves et tu récupères l’eau de cuisson,
– sois tu récupères le jus de betteraves sous-vide. Personnellement j’ai choisi la deuxième option.

A l’utilisation, cette encre peut déstabiliser. En effet, il faut en mettre beaucoup pour avoir une couleur intense. Je m’attendais personnellement à avoir plus de couleur (quand on connait les taches de jus de betterave…), mais on peut facilement obtenir l’intensité voulue avec la technique suivante.

  • Mets de l’encre sur toute la zone que tu souhaites colorée, peu importe l’intensité de ton encre à ce moment là.
  • Ensuite recharge ton pinceau en encre et applique-le sur ta zone, tu vas voir que, par capillarité, ce que tu as rechargé sur ton pinceau va se transférer sur la zone déjà encrée.

    Tu peux, comme cela, ajouter autant d’encre que tu en as envie sur la zone de ta surface que tu souhaites plus foncée.

Il faut savoir que la betterave contient du sucre, ce qui donne des grains microscopiques à cette encre. Il y a certaines aquarelles avec qui elle ne se mélange pas très bien, par contre elle brille après séchage !

2. La soupe d’ortie

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Pour l’encre d’ortie, il te faut réaliser une soupe d’ortie. En voici les étapes :

  • cueille les feuilles de l’ortie en les prenant par le dessus pour éviter de te faire piquer.
  • mets-les à bouillir dans de l’eau pendant une dizaine de minutes.
  • mixe le tout et passe au tamis le plus fin possible.

    Ta soupe est prête !

De même, la soupe d’ortie peut paraître fade, mais si tu ajoutes de l’encre, tu vas trouver l’intensité que tu souhaites, soit par capillarité comme avec le jus de betteraves, soit, si tu laisses sécher, par couches successives.

Cette encre t’ouvre les portes de tout ce qui est vert en dessin de végétaux, feuilles, herbes, fruits, bourgeons …

De plus, cette encre se mélange très bien à l’aquarelle, ce qui t’ouvre complètement les champs des possibles en terme de vert.

3. Le marc de café

Là, tu prends tout simplement le fond de la tasse de café que tu as bue, ou celle de ton.ta chéri.e. Soit tu utilises le café dilué, c’est-à-dire prêt à boire, soit tu vas chercher la poudre au fond de la tasse. Ce qui va te permettre d’avoir plus ou moins d’intensité de couleur.

Je trouve cette encre idéale pour réaliser des écorces, des branchages et d’autres rugosités naturelles, car le tout petit grain fin de la poudre du fond de tasse nous la fait retrouver.

Là aussi, cette encre se mélange bien à l’aquarelle.

Quels sont les outils complémentaires ?

J’ai utilisé ces encres avec du papier aquarelle Fontaine 100% coton 300g/m2 grain fin. Cela assure une excellente résistance à l’eau, et un mélange optimal avec l’aquarelle.

Les pinceaux petit-gris* ont été très agréables à la fois de par leur souplesse et leurs grands réservoirs d’eau.

Pour conclure, je t’invite chaleureusement, et avec insistance, à expérimenter ces nouvelles encres ! Elles ouvrent à un nouveau monde.

Voici une vidéo pour t’expliquer concrètement comment ça marche.

Conclusion

Je vais continuer à chercher et expérimenter d’autres recettes, afin de compléter la palette des couleurs primaires et secondaires, reste par ici pour être au courant !

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